SNATCH-MAG.COM asked French Music Mogul Bernard Zekri how he got into music.
Comment êtes-vous arrivé à intégrer ce milieu ?
J’avais un copain qui s’appelait Peter Smith, un écrivain irlandais avec une tête de nazi. Genre une tête carrée, les cheveux plaqués en arrière et les yeux bleus. Il avait un manteau en cuir noir ; il me faisait beaucoup marrer. Quand j’étais avec lui, je rentrais partout. Il a été une des premières clés pour que j’accède à ce monde. Tu prends ça dans la gueule quand tu es français, parce qu’à la même époque, Paris, c’était vraiment tristoune. Il n’y avait pas vraiment d’endroits pour écouter de la musique. Et en province, n’en parlons pas. Dans l’East Village, il y avait une jeunesse qui avait envie de brûler sa vie jusqu’au petit matin. Le temps était comme suspendu. La vie était plus facile, on n’était pas en train de penser à ce qui allait se passer dans cinq ans. Les gens n’avaient pas envie d’être stars, ils avaient juste envie d’être de grands artistes.
I love the last line.
These people didn’t want to be stars. They wanted to be great artists.
Thanks for that line, Bernard.
I’m not so so sure about the ‘tete de nazi’, but a young poetress was over last night and said, “You were one scary motherfucker back then.”
“And now?” Irene’s last boyfriend thought I was not to be trusted.
“Oh you’re a little princess.”
A Nazi or a princess?
And nothing in between.